Les vacances d’un enfant

Durée : 60 minutes

Intervenants : Alain Delaunois et Gorian Delpature

Lieu : Théâtre J-C Drouot, 21 rue des Quatre Fils Aymon à Lessines

Tarif : gratuit

Entretien avec Alain Delaunois, spécialiste de Scutenaire, mené par Gorian Delpature (RTBF), à l’occasion de la réédition du récit « Les vacances d’un enfant » de Louis Scutenaire aux éditions Espace-Nord.

Louis Scutenaire, né à Ollignies le 29 juin 1905, est un immense poète et écrivain, membre du groupe surréaliste de Bruxelles. L’essentiel de son œuvre a été rassemblé dans les cinq tomes de Mes inscriptions. Son récit Les vacances d’un enfant est imprégné par la nostalgie des paysages de son enfance. Il fut l’ami indéfectible et le chantre inspiré de René Magritte. Quels sont les liens entre Louis Scutenaire, Ollignies et Lessines ? Quelles influences les paysages de son enfance, l’histoire sociale et ouvrière, la langue et l’imaginaire ont-ils eu sur sa vie et son œuvre ? Quelle place son récit, entre fiction et réalité, occupe-t-il dans les lettres françaises de Belgique, et plus largement dans la littérature française ? Gorian Delpature s’entretient avec Alain Delaunois, spécialiste de Scutenaire, qui signe une nouvelle postface du récit.

Nous diffuserons en outre aux enseignants le dossier pédagogique conçu et écrit par Pascale Toussaint (pour Espace Nord, la FWB, les AML et Objectifs plumes). 

« Les Vacances d’un enfant », de Louis Scutenaire, écrit selon l’auteur entre 1939 et 1942, et paru dans la
« Collection blanche » de Gallimard peu après la Seconde Guerre, en 1947, est l’un de ces livres injustement restés dans l’ombre, qui mérite amplement qu’on en (re)découvre les mystères, les turbulences rêveuses mais aussi dramatiques, et l’intense plaisir de lecture qu’il procure. Porté par une écriture remarquable de vivacité et de fulgurances lexicales, brassant de multiples niveaux de langues qui bousculent de facto les convenances littéraires traditionnelles, croisant les descriptions de scènes épiques avec les envolées d’un imaginaire poétique qui se découvre sans limites, il se dégage de ce récit – et non roman – à la beauté sensible, une mélancolie profonde.
(Alain Delaunois)

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